mercredi 21 novembre 2012

Vient de paraître: Chaconne, extrait.




Chaconne  

Jean-Pierre Vaissaire




 paraît  aux Éditions Parole:  
www.editions-parole.net














L'Auteur:


       Une vie libre est une succession de fugues: d'avec les parents, l'école, l'armée, la carrière, le mariage, la télévision et quelques autres enfermements.
       Fuir la ville et la banalité, chercher l'espace et la soif.
       La soif altère, mais elle libère de l'ennui.

       On retrouve Jean-Pierre Vaissaire tour à tour  cambrioleur à 12 ans, maçon à 17, marchand de crêpes, éleveur de volailles, enseignant le Français à Michigan State University à 25, puis méditant dans les Alpes, artisan-menuisier ou rebirth-thérapeute dans le Var.
       Chercheur de verticalité, sinon quoi?







  Le Livre:



       Nul être ne vit véritablement s'il ne va au bout de son rêve.
       Chaconne est de ces femmes dont le rêve colle à la peau depuis sa naissance en Provence: retrouver ses origines  -  et danser.
       De cela elle ne doutera jamais, ni aux heures claires ni aux heures sombres. Pas plus à l'est qu'à l'ouest d'une Europe intemporelle et transverse qu'elle parcourt et illumine  -  en dansant.
       Décalée, éruptive, embrasée, impétueuse, ...
       ... mais d’un calme absolu, et rien ne la fera dévier de son destin  -  la transcendance, et la danse.
       Transmuter l'instant commun en or pur, alchimie incarnée au plus profond du corps et du désir.
       Chaconne se situe aux confins de l'orgueil et de l'humilité la plus totale: sa danse est à la fois une tentative et un achèvement, un balbutiement et une perfection, une naissance et un passage au-delà..
       Chaconne est une présence transparente, une femme de chair ardente, beauté primitive, presque d'un autre monde. Ultime et imparable.







L'inspiration: 


       Ce roman    (roman-conte   d'après l'éditeur) est, très directement, inspiré de la Ciaccona de Jean-Sébastien Bach, extraite de la seconde partita en ré. Cette œuvre pour violon seul vit le jour aux environs de l'an 1720.  La chaconne de J.S.Bach comporte 256 mesures, pour une durée variant de 12 à 20 minutes. Œuvre magistrale que vénère, et parfois redoute, tout violoniste de talent.
       Les têtes de chapitre du livre de Jean-Pierre Vaissaire sont ornées des quelques mesures de la partition qui y correspondent, permettant ainsi au lecteur musicien de suivre, musique en tête, le déroulement de la vie de la danseuse.

Discographie conseillée:
       Hilary Hahn plays Bach, SK62793 chez Sony Classical.








 L'extrait:



                        1



     Le pays de Provence est veillé par deux saintes. Elles
ont la peau blanche et nue.
     Alanguies l’été, sur la plaine elles offrent leurs flancs
aux soleils les plus indiscrets.
     Dressées l’hiver, devenues soldates, l’épée à la main
elles défient les vents du Nord les plus barbares.
     Cette veille sensuelle, ce combat durent depuis des
millénaires.
     L’une se nomme Baume, l’autre Victoire.
     La première a abrité les dernières années de la vie terrestre
de Marie de Magdala dans une grotte dont elle porte
le nom. Le crâne de la compagne de Jésus de Nazareth est
conservé, intact, dans une basilique proche.
     La seconde joue avec le soleil, elle absorbe ses rayons
puis les relâche en d’indomptables irisations que les peintres,
poètes de la lumière, mettent leur folie à vouloir restituer
sur la toile.
     Les deux saintes, parallèles, sont distantes d’à peine
deux journées de marche. Entre les deux géantes de calcaire
s’étend un pays de bonheur et de misère, d’abondance et de
famines, d’ivresses et de rigueur.
     On y cultive la vigne, qui se prête aux duretés comme
aux mollesses des climats, tant elle a voulu se faire aimer des
hommes.

     La plaine qui s’étend d’une montagne à l’autre est donc
de ceps et de chemins, de rares rivières qui cessent de couler
dès le début de l’été, de quelques bocages ou haies réduites
à de simples rangées de cyprès destinées à casser la force du
vent.
     Les domaines y sont vastes ou modestes selon les
hasards et les naissances.
     Jules-Henri, enfant, allait, l’été, passer quelques semaines
aux Fontinelles chez une tante de sa mère, jusqu’aux
vendanges. Les Fontinelles lui semblaient un domaine immense,
ses vignes s’étiraient à l’infini. Les enfants n’ont pas
les mêmes yeux.
     Jules-Henri sortait de l’enfance lorsque Chaconne
naquit. On était en septembre, en pleine vendange, et le
bébé vit le jour entre deux rangs de vignes lourdes de fruits.
     La mère de Chaconne se nommait Zara. Elle était une
de ces journalières apparaissant par incidence naturelle à
la bonne saison, juste au moment où l’on a besoin de main
d’oeuvre dans les fermes. Ainsi pour les ébourgeonnages
printaniers, ainsi pour les vendanges.
     Zara ne parlait pas un mot de provençal, encore
moins de français. Elle était fière, regardait droit dans les
yeux et paraissait croire que cela la dispensait d’apprendre
les langues communes.
     Elle avait vu le jour à la pointe extrême d’Andalousie, où
la terre devient eau, passage d’un monde à l’autre où l’Europe
tend les lèvres à l’Afrique pour un baiser qui ne s’échange pas.
     Pour l’heure elle venait de l’est, de pays de hautes
forêts où l’on se réunit chaque soir autour de brasiers ardents
pour jouer de la musique et pousser des voix rauques
jusqu’aux cieux, avant d’aller se coucher dans d’improbables
roulottes.
     Zara ce matin-là était silencieuse. Zara était ainsi, elle
avait appris à ne partager avec ceux qui l’entouraient que le
strict nécessaire, gestes, grimaces ou onomatopées variées.

     Zara et Jules-Henri s’entendaient à merveille, de
regards échangés en compréhensions immédiates, de
complicités en silences éloquents. Zara était jeune, vive
et volontaire, dans ses yeux brillaient la soumission et la
révolte. Elle n’était pas sans beauté, il l’admirait. À l’heure
du repas elle venait s’asseoir à son côté. Elle sentait bon. À
l’heure du travail ils vendangeaient la même rangée de ceps
et quand quelqu’un faisait une annonce ou qu’un ordre était
donné, elle le questionnait du regard afin qu’il lui mime ce
qui venait d’être dit.
     Zara était arrivée seule, et grosse. Personne n’avait
posé de questions. Elle travaillait à bonne cadence. La jeune
femme avait le regard d’une renarde et son instinct.
     Lorsque le moment de la naissance fut venu, Jules-
Henri comprit d’un signe qu’elle désirait qu’il l’accompagne
un peu à l’écart.
      Elle marchait lentement, les deux mains posées sur
un ventre dont elle semblait vouloir à la fois retenir et aider
les efforts. Jules-Henri la vit s’agenouiller avec précaution.
Les genoux fichés en terre pour les y ancrer, elle s’inclina et
baisa des deux lèvres la surface du sol, devant elle, comme
par révérence elle eût baisé sa terre natale. Sa propre mère,
à sa naissance à elle, avait accompli le même geste.
Jules-Henri la vit enfouir ses deux mains, jusqu’aux
bras, jusqu’aux épaules, sous ses multiples jupes, son dos
s’arc-bouta et quelques instants plus tard elle se redressa
tenant dans ses mains quelques livres de chair rose et mouillée
juste sorties de ses entrailles et qui étaient Chaconne,
sa fille. Elle la couvrit du fichu de laine brute qu’elle portait
sur les épaules.
     Chaconne ne crie pas.
     Elle a les yeux grand ouverts.
     Chaconne dès la première seconde de sa vie, défie
le monde. Zara se perd longuement dans son regard, puis
donne à sa fille la première tétée – qu’elle ne réclamait pas.

Personne ne s’est aperçu de rien, la vendange va son train
et les journaliers coupent maintenant à l’autre extrémité
de la pièce de vigne. La tétée terminée Zara regarde Jules-
Henri pour lui demander de l’aide. Dans la banaste d’osier
qu’il portait quelques instants auparavant sur les épaules, il
arrange une poignée de grappes et feuilles pour y faire une
couche confortable, l’installe à l’ombre et Zara y dépose
sans tendresse particulière l’enfant qui a, neuf mois durant,
emprunté la chair tiède de son ventre pour venir à la vie. La
jeune femme plonge un long moment les yeux dans ceux
de son enfant, puis retourne travailler. Jules-Henri la suit.
     Ces deux regards, mère et fille, ne se croiseront plus.
     Zara disparait, après le repas de midi, pour ne revenir point.
     C’est Jules-Henri qui rapporte la banaste d’osier et son
contenu, au soir, à la ferme.
     Les vendanges se terminèrent deux ou trois semaines
plus tard. Le raisin pressé, Jules-Henri retourna dans son
propre village, quelques vallées plus au sud.



                      2
 
     Jules-Henri ne revit Chaconne qu’après quelques
années.
     Une voiture l’avait déposé à quelques collines du
domaine, il ne lui restait qu’une lieue ou deux à parcourir à
pied, son baluchon sur le dos.
     Une courte silhouette surgit d’un repli de la forêt.
     « Je te reconnais, lui lança-t-elle en l’appelant par son nom,
je t’attendais. » Lui aussi l’avait reconnue, au premier regard,
même si ses yeux n’avaient croisé les siens que dans
les quelques jours qui avaient suivi sa naissance. Un lien se
renouait instantanément entre la fillette et l’adolescent, dont
Jules-Henri n’aurait rien su dire de la nature et qui devait ne
jamais cesser.
     Chaconne avait le même regard qu’à son arrivée, deux
yeux qui transperçaient sans blesser, qui écartaient tout sur
leur passage sans rien négliger ni mépriser, qui n’avaient
besoin de rien mais participaient à tout.
     Jules-Henri lui apprit cet été-là tout ce qu’il importe
de savoir, comment fabriquer un lance-pierres, poser des
collets pour capturer lièvres et lapins, attraper au nid, avant
leur premier envol, les innocents de pigeons ou tourterelles,
dont la chair est succulente, saisir des truites à main nue
dans la rivière voisine, tout ce qui constituait le quotidien de
ses vacances estivales. Elle le réveillait chaque matin, avec
toujours quelque projet urgent qu’elle ne pouvait mener à
bien sans sa collaboration.






     Aux Fontinelles elle avait été adoptée par plusieurs
mamans qui se la disputaient ou rejetaient selon les caprices
des humeurs ou des jours. L’une était la principale, qui aurait
pu aisément être sa grand’mère, qui voyait d’un bon œil
l’arrivée de Jules-Henri au début de la saison, sachant que
de ce jour Chaconne lui laisserait libre la majeure partie de
son temps.
     Lui-même avait tourné les dernières pages de son
enfance. Durant l’année scolaire il fréquentait le collège, où
il était pensionnaire et où il s’ennuyait largement. Il n’avait
de hâte ou d’allégresse que pour ces quelques mois d’été où
tout reprenait vie, les forêts, les vignes, les oiseaux, leurs
tentatives, à Chaconne et à lui, de construire un radeau qui
pourrait les porter, jusqu’à la mer.
     Revisiter, à l’âge de l’adolescence, tout ce qui avait fait
ses premières années lui était un bonheur, une sorte de révision
avant d’abandonner à jamais les paysages éphémères
de l’enfance dont les adultes se séparent semble-t-il avec
tant de facilité, mais où il avait envie de flâner encore de
longs étés. Sa jeune amie était d’une perméabilité totale, elle
absorbait la vie telle une éponge l’eau à la seule condition
que tout fût nouveau à chaque instant.
     Tout arrive et s’enchaîne dans la vie de Chaconne à
une vitesse surprenante.
     À l’âge où ses camarades de collège serrent les filles et
cherchent à les embrasser, Jules-Henri n’a d’yeux que pour
cette enfant sans origine ni culture. Chaconne est d’une
beauté qui n’est pas d’ici. Pas du monde commun. Elle n’a pas
vécu trois étés quand Jules-Henri la revoit pour la première
fois et ce regard que ne portent que les tout jeunes enfants,
ce regard d’avant, cette beauté qu’on dirait surhumaine non
encore effacée de leurs traits, cette force à laquelle il ne
résiste pas le captive, le capture et libère tout à la fois. Elle le
capture car il y reconnaît sa propre substance, lui qui traîne
les pieds à sortir de l’enfance, elle le libère par la révélation

dont elle est l’évidence : c’est cela que je suis, cette exigence
est la vraie vie, c’est cela que je ne veux pas quitter, cette
lumière dont procède tout ce qui m’entoure, l’enchantement
des secondes, cela que tout adulte trop oublieux perd
à jamais.
     Un regard d’ange tombé sur un monde aveugle.
     Jules-Henri n’est pas le seul à être témoin de cela. Mais
aux Fontinelles il en est le plus proche. En été tout le monde
va, vient, la ferme est une ruche du matin naissant jusqu’au soir
avéré, la reine de cette ruche n’est pas la maîtresse de maison,
comme il se doit, qui pourtant règne avec une présence de
chaque instant, la reine est ici innommée et clandestine, c’est
Chaconne, que tout un chacun, habitués comme hôtes de
passage, ne peut s’empêcher de suivre du regard.
Chaconne ne traverse pas une grange ou une salle
sans laisser derrière elle un nuage de stupeur, une fissure
dans l’âme, un ravissement inexpliqué. Il y a dans son regard
une innocence crue, presqu’une indécence que nul ne supporterait
si elle n’était le fait d’une si jeune enfant. Ne sort
indemne de cette confrontation que celle qui la provoque.
Reine du monde intérieur, comment n’aurait-elle pas
été, pour Jules-Henri, celle du temporel ? De ces journées où
ils ne se quittent plus ? Dans l’ordre apparent des choses c’est
lui l’aîné, il l’initie au monde et à ses humaines pratiques.
Dans l’ordre réel, c’est elle qui règne sur tout : apprendre lui
est un jeu, elle a délégué à son ami le rôle de ministre, premier
mais à jamais subalterne : c’est elle qui décide de tout et
lui reste à son service, soumis mais ravi, pris d’enchantement
à la seule lumière de ses yeux.
     L’éducation d’un enfant est un équilibre fragile, un défi
tenant du funambulisme et de l’aventure incertaine : non seulement
il faut tenir la mort en laisse, il faut en plus maîtriser
la vie. Éviter le trop-plein, contenir le volcan. Ainsi dompte-t-
on les fauves – et les parents sont satisfaits d’enfin juguler
les débordements de lumière crue de leurs descendants, ainsi
que le sont les patients jardiniers maîtres de bonzaï, fiers de
réduire à un pied de haut la stature des géants.
     Tout le monde aux Fontinelles devinait qu’il n’en irait
pas de même avec Chaconne. Tout enfant, elle était maîtresse
de sa vie, de ses horaires, de ses journées. Personne
ne pouvait lui dicter quoi que ce fût de son emploi du temps
ou des impératifs matériels de l’existence, dont elle avait à
jamais estimé la très relative priorité. Chaconne ne se laisserait
point éteindre.
     À sa première vendange Jules-Henri lui montra l’endroit
précis où elle était née. Il lui expliqua – il était le seul
à pouvoir le faire – la façon dont s’était déroulée son arrivée
sur terre. Elle lui posa quelques questions sur sa mère,
auxquelles il répondit avec le plus de vérité possible, mais
il vit qu’elle se moquait du contenu des réponses et qu’elle
ne l’écoutait pas directement mais comme avec une oreille
intérieure. Le murmure du ruisseau l’intéressait davantage
que le contenu du courant, et quand elle fût satisfaite elle
ne posa plus aucune question. Acceptant probablement que
sa mère, en d’autres lieux, avait autre chose à vivre qu’elle même
et que le lien entre leurs deux existences, pour total
qu’il eût été pendant neuf mois, était rompu à jamais. Plutôt
que poser des questions auxquelles nul n’aurait pu répondre,
elle préférait ne pas risquer les diverses bassesses du mensonge
où tombent parfois les adultes quand les enfants sont
trop curieux.



                     


                                          3



     Un jour, l’arbre a parlé.
     À tout évènement de la vie des enfants, il faut un passeur.
     Le passeur peut être un chat, un oncle. Ou un arbre.
C’est un tilleul. Il pousse près de la berge d’une rivière
minuscule, d’une rivière immense mais qui ne le sait pas. La
rive est légèrement bombée, elle est en pente comme un
ventre vers l’eau douce et là se tient le tilleul, de tout temps,
de toute origine. Un jour Chaconne arrive là, fin d'après-midi,
ciel lourd, il y a au firmament de larges zébrures violettes
sur fond gris, le sol vibre en cadence. L’air est sombre,
constellé de petites lumières invisibles à l’ œil mais qu’on
peut deviner apparaître et disparaître aussitôt, comme en
fuite permanente, incapturables lucioles.
     Il fait chaud. Tout pèse une moiteur appuyée,
     Chaconne se déshabille, entre nue dans l’eau peu profonde,
prend de l’eau dans le creux de sa main, la fait couler sur sa
tête, sur ses cheveux ; elle prononce en le faisant d’impossibles
paroles solennelles comme seuls peuvent le faire les
enfants, l’eau coule sur son corps et les paroles descendent
comme des germes dans de l’humus, alors Chaconne s’immerge
entièrement, cou et chevelure, puis ressort de l’onde
et revient vers l’arbre et c’est là que l’arbre lui livre son secret.
Livre n’est peut-être pas le mot exact. Disons qu’il
lui remet, dépose de ses deux mains d’arbre dans ses deux
mains d’enfant, afin qu’à aucun moment cette parole ne
risque d’échapper ou de tomber au sol où elle serait bue
aussitôt, et perdue.


     Chaconne reçoit la parole de l’arbre comme une
cassette emplie d’or et de grenats : comme il convient aux
enfants et aux arbres, avec simplicité et grandeur. Puis elle
ré-enfile ses vêtements, l’un après l’autre, lentement, afin de
ne pas déranger l’aura nouvelle qui l’entoure maintenant et
qui la pénètre, pore après pore jusqu’au plus profond.
     Elle sait que rien ne pourra jamais déranger cela.
     Ce secret, parole imprononçable, message sans mot,
lumière sans rayon. Mais quelque chose surgit au fond d’elle,
d’un ordre intérieur, de l’ordre de l’âme de son tronc à elle.
Les arbres ne sont pas les seuls à connaître la sève qui monte.
     Chaconne s’éloigne de l’arbre, à reculons, par révérence.
     Puis elle court comme possédée d’un sang neuf, d’une
haleine qui ne lui appartient plus jusqu’à la maison où l’attend
Jules-Henri pour sa leçon de lecture, ouvre un livre, ne
voit qu’un mot, cinq lettres celui-ci, cinq minuscules dessins
noirs sur fond blanc, qui forment le mot danse.
     – C’est cela, s’écrie-t-elle, c’est cela que je veux faire : danser!






 Commander Chaconne: 
(192 pages, broché, édition originale, ISBN: 978-2-917141-35-9)


              directement aux Éditions Parole:
04 94 80 76 58
courriel:contact@editions-parole.net
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Jean-Pierre Vaissaire a aussi publié:



- Le Jardin de Sérénité, journal d'un méditant,    (aux Éditions du Rocher)
 - L'île du Ponant,  Récit d'enfance,      (aux Éditions Plon)
       (présentation sur :       http://jeanpierrevaissaire.over-blog.com)